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Violente intrusion au siège parisien de la CFDT

Violente intrusion au siège parisien de la CFDT

 

Violente intrusion au siège parisien de la CFDT

Des salariés de la RATP et de la SNCF se sont introduits par surprise ce vendredi au siège de la CFDT.

En plein enlisement du mouvement contre la réforme des retraites, la CFDT a été prise pour cible. Le syndicat réformiste a vu "des dizaines d'individus" s'introduire "violemment" dans son siège parisien ce vendredi midi, et des salariés ont été agressés "verbalement et physiquement", affirme son secrétaire général Laurent Berger sur Twitter.  

https://pbs.twimg.com/profile_images/978273685307117568/c4UNxhWr_normal.jpgLaurent Berger@CfdtBerger

Quelques dizaines d’individus se sont introduits violemment dans les locaux de la confédération Cfdt ce midi. Ils ont agressé verbalement et physiquement des salariés de la CFDT. Nous condamnons cet acte et nous ne nous laisserons pas intimider.

 13:52 - 17 janv. 2020 · Paris, France

"Nous condamnons cet acte et nous ne nous laisserons pas intimider", a-t-il ajouté. Interrogée par l'AFP, la CFDT a dit qu'il s'agissait d'une action de la "coordination SNCF-RATP". "C'était une intrusion violente. Ils étaient une trentaine. Un salarié a été plaqué au sol, il y a eu des insultes", a-t-on précisé à la CFDT, qui va "probablement porter plainte".  

 

Action surprise de salariés de la RATP et de la SNCF 

Une action menée par des dizaines de salariés de la SNCF et de la RATP d'Île-de-France, pionniers de la mobilisation contre la réforme des retraites, a en effet eu lieu plus tôt ce vendredi au siège de la CFDT, où ils se sont introduits par surprise. "Même si Berger ne veut pas, on est là", ont scandé les manifestants, d'après des vidéos circulant sur Twitter. 

Sur son compte Twitter, Anasse Kazib, "cheminot à Paris Nord" (délégué SUD Rail) qui est l'une des voix du mouvement, a confirmé qu'il s'agissait d'une "action surprise de la coordination RATP/SNCF au siège de la @CFDT". "On est là même si @CfdtBerger ne le veut pas nous on est là, pour l'honneur des travailleurs..." "Nous sommes solidaire avec les camarades de la CFDT en lutte, mais nous venons dénoncer les propos de Berger", écrit-il. 

Il a assuré dans un autre tweet qu'il n'y a eu "ni violence ni verbale ni physique". "Par contre un de vos dirigeants a déchiré la veste d'un gréviste présent et un autre a bousculé un gréviste ».

 

La "trahison" de Laurent Berger

"On est contre cette bureaucratie syndicale qui porte le nom de Laurent Berger, qui est en train de négocier le poids des chaînes, la régression sociale", dit-il encore dans un mégaphone devant un bâtiment, selon une vidéo, également visible sur Twitter, sur le compte de "Révolution permanente", un site d'information d'extrême gauche.

 Anasse Kazib (SUD Rail) a dénoncé dans la foulée sur BFMTV la "trahison" de Laurent Berger. La CFDT est favorable au système des retraites "universel" par points, mais avait toutefois manifesté pour demander le retrait de "l'âge pivot" de la réforme. Une mesure finalement en partie retirée du texte.  

Jeudi, Laurent Berger avait dénoncé sur France Info des "attaques" visant son syndicat ou le visant personnellement. "En ce moment, on a des locaux dégradés, (et) tournent des propos extrêmement dégradants à mon égard ou à l'égard d'autres militants CFDT", avait-il dit, sans donner de précisions sur la source de ces attaques. Il y a "des propos homophobes que je ne supporte plus, il y a tout un tas d'attaques, on raconte tout un tas de bêtises", avait-il martelé. 

 

L'intersyndicale se désolidarise 

Les autres syndicats, opposés à la réforme des retraites, ont tous condamné cette intrusion et assuré ne pas être derrière cette action. "Ce n'est pas une action SUD-Rail", a réagi Erik Meyer, l'un des secrétaires fédéraux de ce syndicat. "Quels que soient les désaccords possibles entre organisations syndicales, la CGT ne cautionne pas ce type d'action", a réagi également la confédération.  

"Les désaccords les plus profonds doivent pouvoir s'exprimer dans le cadre du débat démocratique et républicain. La violence est toujours signe de faiblesse", a réagi de son côté Yves Veyrier (FO). La CFDT-Cheminots a elle aussi dénoncé une "action de haine".  

 

LEXPRESS.fr avec AFP

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